Blair Waldorf • Queen Bee [Admin]
Messages : 200 Date d'inscription : 26/01/2008 Age : 30 Localisation : CONSTANCE BiLLARD*
And Who Am I? AGE*: 17 ans AFFiNiTES*: ORiENTATiON SEXUELLE: Hétérosexuelle
| Sujet: Comme chaque dimanche matin... | PV MEREDiTH | Lun 12 Mai - 13:03 | |
| Blair Waldorf s’était réveillée comme chaque dimanche matin par la douce voix de sa bien-aimée gouvernante ainsi que le geste délicat de celle-ci consistant à laisser entrer les quelques rayons de soleil présents par la seule fenêtre de sa chambre. Comme chaque dimanche matin, elle s’était levée de son éternelle élégance, et s’était gracieusement dirigée vers la salle de bain pour s’offrir un bain des plus réconfortants. Et comme chaque dimanche matin, elle eut le plaisir de rencontrer son adorable mère sur le chemin.
ELEANOR - Oh, darling, ta nuit s’est bien passée ?
Cette phrase, en revanche, ne ressemblait à aucun autre dimanche matin. Le nouvel « ami » de sa mère semblait la rendre particulièrement heureuse. Du moins, assez heureuse pour ne pas se sentir obligée de gâcher celui de sa fille. Blair répondit donc agréablement à sa mère d’un sourire radieux, et acquiesça délicatement, laissant ainsi échapper l’odeur enivrante de ses cheveux. Sa mère rejoignit alors son cher collègue dans sa chambre, laissant la demoiselle Waldorf atteindre la porte de la salle de bain. Elle fut ravie de voir que son reflet s’embellissait depuis maintenant quelques jours. Vous pouvez appeler cela de la prétention. De la vanité. C’en est sûrement. Mais avant tout, c’est de la vérité. Le retour de la belle blonde l’aurait-elle réellement rendue plus belle ? Etrange. Elle ressortit donc ravie et incroyablement propre. Elle descendit rapidement les escaliers, et se dirigea vers la cuisine pour manger -ou du moins prétendre manger- un bol de céréales complètes. Comme chaque dimanche matin, elle sortit de son appartement à 9h55, et se dirigea lentement vers le Starbucks le plus proche. Une fois là-bas, elle commanda comme chaque dimanche matin sa boisson préférée.
BLAIR – Un frappuccino vanille s’il vous plaît. SERVEUR – Avec cela Mademoiselle ? BLAIR – Ce sera tout, merci. SERVEUR – Vous êtes sûre de ne pas vouloir rester plus longtemps? BLAIR – Le jour où je serais assez désespérée pour me sentir flattée par ces avances perverses et manquant terriblement de délicatesse, je vous le ferai savoir.
Et comme chaque dimanche matin, le serveur incroyablement repoussant du café l’avait abordée. Elle s’était ensuite dirigée majestueusement vers la sortie, attirant quelques regards grâce à son allure de quasi perfection. Cette routine était en réalité mensongère. Son éternelle habitude du dimanche matin ne se déroulait jamais comme cela. Mais Serena s’étant littéralement enfuie pendant un an, il avait bien fallut remédier à tout cela. Elle avait donc passé les cinquante dernières matinées de cette manière, toujours aussi excitée. Une fois sur la cinquième avenue, les embouteillages déjà présents malgré l’heure matinale, elle se dirigea comme chaque dimanche matin, vers sa précieuse manucure.
Notre Queen Bee sortit plus ou moins satisfaite de ce lieu de paix, observant avec admiration ses ongles si parfaits. Un sourire apparut alors sur le visage angélique de la demoiselle. Elle regarda sa montre avec grande surprise, constatant qu’il n’était que 10h19. Elle était pourtant habituée à sortir du spa aux alentours de 11hoo. N’ayant pas prévu cette avance, elle dut s’arrêter un instant au beau milieu de la rue, réfléchissant un court moment à l’endroit le plus paisible où elle aurait la certitude de ne pas être dérangée. Le Mets parut alors une excellente idée. Les marches du monument avait toujours été d’un grand calme pour la brune. Elle se mit donc en route.
Elle se retrouva enfin face au bâtiment après cinq bonnes minutes de marche –quel sport n’est-ce pas ?- et se dirigea vers sa marche. La marche qu’elle avait investie depuis l’âge de quatorze ans, en compagnie de sa BFF, j’ai nommé Mlle Serena Van der Woodsen. Elle grimpa donc les escaliers jusqu’à parvenir à ce lieu si familier, et eut la désagréable surprise d’apercevoir une blonde qui ne ressemblait en rien à S. assise à sa place. Elle lança d’abord un regard noir à la jeune fille, et lorsque celle-ci observa Blair, un sourire hypocrite remplaça sa fureur.
BLAIR – Je peux m’asseoir ?
C’est cela. Comme si la demoiselle Waldorf avait un jour eu besoin d’une permission...
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